Fiche Pro
Informations Clés :
Coordonnées :
Son Histoire
Deux rencontres décisives vont inciter Jean-André Charial, propriétaire de l’Oustau de Baumanière aux Baux-de-Provence, à créer son propre vin. De sa rencontre avec Jacques Puisais autour des accords mets vins, naîtra le désir de faire un vin qui ait la « gueule du lieu et les tripes du vigneron ». Jean-Pierre Perrin du domaine de Beaucastel à Châteauneuf-du-Pape et les vignerons de Chinon apporteront leur précieuse assistance technique.
Un premier projet au sein de Château Romanin, dont le domaine s’étend à 50 ha, sera l’occasion de poser les principes selon lesquels il entend faire du vin.
La vigne sera « conduite » en biodynamie. Le rendement à l’hectare sera volontairement limité et seuls les cépages reflétant au mieux le terroir seront travaillés. Car s’il est une chose que Jean-André Charial déteste par-dessus tout, ce sont les vins de « technologie », ces clones gustatifs aux caractéristiques identiques, quelles que soient les régions du monde dont ils proviennent.
Selon les principes de la biodynamie, la terre qui porte la vigne doit être considérée comme un être vivant interagissant avec le monde végétal. Il convient donc de préserver l’équilibre du sol et de la plante en respectant les rythmes harmonieux de la nature. Le sol doit être traité sur le mode homéopathique et le travail de la vigne conditionné par la course de la lune.
Fidèle à ces principes, il poursuit leur mise en œuvre au sein du Domaine de Lauzière, de son ami Jean-Daniel Schlaepfer. Cette propriété, située en plein cœur des Alpilles, entre Mouriès et Eygalières, est en culture 100 % biologique et bénéficie, à cet égard, de la certification ECOCERT. Jean-André Charial vinifie séparément, environ 7 000 bouteilles de rouge et 2 500 bouteilles de rosé, selon ses convictions : rendement limité à 25 hl/Ha, utilisation de bois neuf pour 1/3 de la production et recherche de la plus belle expression naturelle. Lorsqu’on lui demande si «l’Affectif» c’est lui, il répond par une pirouette prétextant que ce nom de rouge est né d’une conversation avec son ami Wolinski au sujet du Premier Ministre. « Raffarin, il carbure à l’affectif … » aurait dit Wolinski au détour d’une phrase. Saisissant la formule au bond, il retient le qualificatif pour la première cuvée de son nouveau vin rouge.